Echos du Tigré : nulle part où aller
Mahlet, 12 ans, attend avec impatience Mary's Meals
L'école primaire d'Ara au Tigré, en Éthiopie, n'est plus que l'ombre d'elle-même. Autrefois un centre éducatif prospère et animé, il est aujourd'hui beaucoup plus discret avec ses salles de classe sont aujourd’hui à moitié vides et ses couloirs très calmes. Il y a beaucoup moins d'enseignants à l'école qu'avant : certains sont partis travailler ailleurs car le nombre d'élèves diminuait, tandis que d'autres ne sont pas revenus après la guerre. On estime qu’environ 300 élèves manquent à l’appel depuis l’accord de paix.
D'après le personnel, certains anciens élèves travaillent maintenant comme domestiques ou s'occupent du bétail. Un enseignant nous dit : « Plutôt que de mourir de faim, ils ont choisi d'être domestiques. » Et à mesure que la situation s'aggrave, ils craignent que d'autres enfants abandonnent l’école, car la lutte contre la faim devient trop éprouvante.
Mahlet, 12 ans, est l’une des élèves de l’école d’Ara mais son assiduité est constamment menacée par la faim. À l'heure actuelle, elle ne bénéficie pas de repas à l’école pour la soutenir. Mahlet dit que sa mère « s'inquiète tout le temps » parce qu'elle n'a pas de nourriture à lui donner.
Mahlet est consciente de l’importance de l’école et à quel point elle s'amuserait à l'école si elle n'avait pas si désespérément faim. Elle déclare : « L'école est importante parce que je joue avec les autres et j'apprends, et cela m'aide à laisser derrière moi les soucis que j'ai à la maison parce que ma mère n'a pas de quoi me nourrir. »
Nous sommes prêts à étendre notre programme d'alimentation scolaire à l'école primaire d'Ara et à aider Mahlet et ses amis. Pouvez-vous nous aider à sauver cette génération d'enfants ?
L'une des élèves ici est Mahlet, âgée de 12 ans, mais sa fréquentation est constamment menacée en raison d'un manque de nourriture à la maison et il n'y a actuellement aucun programme d'alimentation scolaire pour la soutenir. Comme il n'y a pas de repas servis à l'école, Mahlet dit que sa mère « s'inquiète tout le temps » parce qu'elle n'a pas de nourriture à lui donner.
Il est clair que personne n'a été épargné par les années de conflit, et encore moins les enfants. Le traumatisme de ces dernières années semble avoir altéré le tempérament jadis joyeux et amical de Mahlet. Son professeur dit qu'elle est maintenant timide, et très émotive, de sorte que l'état mental de Mahlet a également des répercussions sur son travail scolaire et ses notes.
Quand elle n'est pas à l'école, Mahlet fait tout ce qu'elle peut pour sortir de la maison. Elle déclare : « Je déteste rester assise à la maison parce qu'il n'y a rien à manger et rien à préparer. Je fais bouillir du café pour ma mère ou j'aide d'autres personnes qui n'ont personne pour les aider.”
Ceux qui sont revenus à l’école demandent à rentrer chez eux pendant les cours car ils ont trop faim pour concentrer, mais lorsque la communauté locale a appris que Mary's Meals était en visite à l'école, 15 enfants se sont présentés pour s'inscrire en l'espace de quelques heures. Nous savons qu'un service fiable de repas scolaires ramènera beaucoup plus d'enfants dans ces salles de classe et leur permettra de faire les premiers pas vers une vie avec de meilleures perspectives.
Nous sommes déterminés à sensibiliser le public aux besoins désespérés au Tigré et à soutenir notre partenaire local afin d'offrir à toujours plus d'enfants des repas salvateurs dans les semaines et les mois à venir.
Nous savons que les repas scolaires quotidiens permettront non seulement de répondre aux besoins immédiats de nourriture de Mahlet et de ses camarades de classe, mais aussi d'accroître leur capacité d'apprentissage à un moment où ils ont désespérément besoin de reprendre leur parcours scolaire.
Aidez-nous à marcher aux côtés des communautés du Tigré et à offrir une subsistance vitale aux enfants qui ont déjà tant souffert. Vous pouvez participer à l'introduction du programme d'alimentation scolaire Mary's Meals à l'école primaire de Mahlet et veiller à ce que ces enfants ne deviennent pas une génération perdue pour l’Ethiopie et pour le monde.